À Rennes Métropole, 60 % des déplacements intègrent la marche, 34 % d’entre eux sont effectués entièrement à pied. Les Rennais sont particulièrement concernés, 75% de leur déplacement sont réalisés tout ou partie à pied. Cette note met en lumière les profils des principaux marcheurs (jeunes, seniors, populations précaires) et souligne les enjeux liés à la santé, au vieillissement et à l’adaptation des espaces urbains face au réchauffement climatique. La marche est surtout utilisée pour des trajets courts (moins de 1,5 km) et des motifs non contraints (loisirs, achats). Cependant, des freins persistent, comme le manque d’aménagements adaptés pour les publics fragiles, la cohabitation avec les nouveaux usages (trottinettes, vélos, etc.) ou encore les épisodes de forte chaleur. L’étude préconise la nécessité de rendre les villes plus « marchables », en améliorant le confort d’usages et l’inclusivité des espaces publics, tout en intégrant les défis environnementaux.